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La cochenille du laurier

Aonidia lauri

Cochenille largement répandue dans le Bassin Méditerranéen, sa présence s'est étendue à l'Afrique du Nord, l'Asie, aux Etats-Unis, ...

De fortes infestations peuvent provoquer le dessèchement des branches en croissance.

Ordre : Homoptère - Famille : Diaspidae

Statut réglementaire : aucun


Fiche technique

Plantes hôtes :

Aonidia lauri est inféodée aux espèces appartenant aux lauraceace et notamment Laurus nobilis.

Morphologie :

Les boucliers des femelles sont bruns, ovales et convexes.

Biologie :

Aonidia lauri passe l'hiver au stade de larves L2. Cette espèce est vivipare et, en Italie, elle présente deux générations par an.

Symptômes et dégâts :

Au niveau des feuilles, les prises alimentaires peuvent causer la formation de taches chlorotiques, qui se nécrosent ensuite du fait de la toxicité de la salive injectée par les individus pour se nourrir. De fortes infestations peuvent provoquer le dessèchement des branches en croissance. Les larves et les adultes se trouvent surtout à la face inférieure des feuilles.

Moyens de lutte

Comme pour les autres cochenilles, pour réguler les populations il est très important de réaliser avec soin les traitements d'hiver à base d'huiles d'hiver appliquées à haut volume. Au cours de la saison, la période d'intervention se situe au moment des essaimages des larves L1 qui sont le seul stade sensible de l'insecte aux traitements car non protégés par le bouclier.

Pour connaître la liste des produits autorisés pour le traitement des cochenilles sur les arbres et arbustes d'ornement, consulter le site: http://e-phy.agriculture.gouv.fr.