L’expertise végétale
pour la santé de l’environnement

Mouche de la cerise

Rhagoletis cingulata (Loew)

Ce diptère est originaire d'Amérique du nord (Canada, Etats-Unis, Mexique). En Europe, cette mouche est présente aussi en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Hollande, en Slovénie.

Nom scientifique : Rhagoletis cingulata (Loew)

Nom usuel : mouche de la cerise

Ordre : Diptera

Famille : Tephritidae.


Fiche technique

Plantes hôtes : 

C'est une espèce qui se nourrit principalement sur cerisier (Prunus avium et Prunus cerasus)

 Morphologie :

Les adultes : Les adultes mesurent entre 4 et 8 mm, possèdent un corps jaunâtre et noir avec une tâche jaune claire entre les intersections des ailes. Les ailes sont transparentes avec 2 taches noires en forme de trait et une troisième à leur extrémité en forme de L. Les mâles sont légèrement plus petits que les femelles et leurs pattes antérieures sont brun-noir tandis que celles des femelles sont jaunes.

Biologie :

Chaque femelle peut pondre environ 300-400 œufs. Les oeufs sont pondus sous la peau du fruit-hôte et éclosent après 3-7 jours. Les larves se nourrissent habituellement pendant une durée de 2-5 semaines. La nymphose se produit dans le sol sous la plante-hôte, en général c'est le stade d'hibernation. Les adultes émergent du sol au printemps, ils peuvent vivre jusqu'à 40 jours en conditions naturelles.

Symptômes et Dégâts :

Les fruits attaqués présentent de nombreuses piqûres de pontes autour desquelles se produit généralement une décoloration. En Amérique du Nord cette mouche est un ravageur important sur cerisiers.

Moyens de lutte :

Lors de la découverte d'un nouveau foyer, des mesures de lutte obligatoire devront être prises. Les modalités de la lutte phytosanitaire seront déterminées par les DRAAF/SRAL territorialement compétents. L'utilisation des spécialités commerciales sera notamment encadrée par l'arrêté du 5 juin 2009 « relatif à l'utilisation de traitements dans le cadre de la lutte contre R. ferrugineus, R. completa, P. archon et les larves d'H. Marginalis et d'A. Piceum » (source DGAL/SDQPV/N2010-8205).