Environnement

Contribuer à la préservation d’un environnement sain et à la restauration de la biodiversité au travers d’un appui technique à la mise en place des politiques publiques.

 

L'eau

Les pollutions de l’eau et l’artificialisation des sols sont autant de menaces pour la ressource en eau. FREDON Ile de France œuvre à la préservation de la qualité de l’eau en agissant pour la réduction voire la suppression des produits phytosanitaires, et en prodiguant des conseils pour la réalisation d’économie d’eau et la gestion gravitaire des eaux de pluie. Nous sommes engagés dans le plan ECOPHYTO depuis 2009 et réalisons plusieurs éditions du Bulletin Santé du Végétal (BSV).

 

Les espèces exotiques envahissantes

L’artificialisation et la fragilisation des milieux, les pollutions, l’intensification des échanges commerciaux, le dérèglement climatique sont autant de causes qui favorisent l’introduction et la propagation des espèces envahissantes. Le développement de ces espèces peut à son tour contribuer à la dégradation de l’environnement. C’est pourquoi des actions adaptées, coordonnées et ciblées sont nécessaires pour répondre au mieux aux problématiques liées à ces espèces. FREDON Ile de France participe ainsi à la réduction des risques en apportant une connaissance fine des espèces et de leur mode de vie, une surveillance des territoires, des recommandations des bonnes pratiques, une sensibilisation efficace pour éviter les comportements inadaptés, une mobilisation des acteurs.

 

L’apport de connaissance sur la biodiversité

FREDON Ile de France réalise des observations concourant à étudier l’impact potentiel des activités agricoles sur la faune et la flore depuis 2009.

 

L'eau

La réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques constitue une attente citoyenne forte et une nécessité pour préserver notre santé et la biodiversité. Le plan Écophyto vise à réduire l’utilisation de ces produits, communément appelés pesticides en France tout en maintenant une agriculture économiquement performante.

La surveillance biologique du territoire a pour objectif de détecter précocement les organismes nuisibles ayant un impact sur les rendements ou la qualité des cultures, de garantir l'absence de certains organismes, notamment pour l'exportation, et d’établir l'état phytosanitaire du territoire.

Les BSV sont des outils d’aide à la décision, accessibles gratuitement. Ils informent sur l'état sanitaire et le risque phytosanitaire des cultures, délivrent des messages règlementaires, ainsi que sur les mesures prophylactiques et l’existence de produits de biocontrôle pour chaque nuisible observé.
L'analyse du risque est basée sur les observations faites sur le terrain et grâce à une modélisation prédictive du développement des maladies ou ravageurs selon les données météorologiques.

 

 

Les espèces exotiques envahissantes

Les acteurs de territoire confrontés aux espèces exotiques envahissantes doivent pouvoir être accompagnés dans la connaissance, la surveillance et la gestion de ces espèces afin de réduire leur impact.

L’hydrocotyle fausse renoncule figure sur la liste des espèces exotiques envahissantes (EEE) préoccupantes pour l’Union Européenne. Cette plante amphibie très rare en France, est émergente en Ile-de-France. Afin de limiter son impact sur la biodiversité, sa surveillance et son contrôle sont nécessaires.

La jussie rampante et la jussie à grandes fleurs ont été introduites pour embellir nos bassins. Qualifiées d’espèces exotiques envahissantes émergentes  par le Conservatoire Botanique national du bassin parisien (CBNBP), les gestionnaires de milieux humides sont invités à agir pour éviter leur propagation sur le territoire.

Le frelon asiatique est arrivé en région parisienne en 2009. Ce danger sanitaire est répertorié sur la liste européenne des EEE. Il est prédateur d’insectes pollinisateurs, dont l’abeille domestique. Sa régulation se fait en détruisant  les nids de mars à décembre par des professionnels.

Les renouées asiatiques créent des peuplements monospécifiques défavorables à la biodiversité. Leur implantation sur les bords de cours d’eau accélère l’érosion des berges. Les activités humaines, telles l’entretien des espaces verts et les chantiers concourent fortement à leur propagation. Les pratiques doivent évoluer pour ralentir  leur dissémination.

 

L’apport de connaissance sur la biodiversité

L’un des axes de la surveillance biologique du territoire est l’étude de l’impact potentiel des activités agricoles sur l’environnement, en particulier la faune et la flore sauvage.
Le suivis des effets non intentionnels (ENI) se fait au travers de 4 indicateurs qui sont ainsi relevés chaque année sur des sites fixes et sont étudiés en relation avec les pratiques culturales, la météo et les données de paysage.

D’après l’observatoire de la biodiversité, l’abondance des espèces spécialistes a décru entre 1989 et 2018, de 23% en France métropolitaine.

Sont concernées les oiseaux  spécialisés des milieux agricoles (-38%) et des milieux bâtis (-24%). Plus de 21 espèces sont observées sur nos sites.

Les coléoptères présentent une incroyable biodiversité.

Les insectes représentent les ¾ des espèces vivantes à l’échelle mondiale. Parmi eux les coléoptères avec plus de 350 000 espèces, regroupe le plus grand nombre d'insectes sur Terre, environ 40%.

Tantôt bande enherbée de bordure ou vrai couloir de verdure, la flore de bord de champ offre nourriture et refuge à de nombreuses espèces.

Plus  de 35 espèces de végétaux sont présentes en bord de champ. Les fauches favorisent les graminées vivaces, limitant par compétition les espèces annuelles. Une végétation haute sert aussi de refuge à la petite faune.

Les vers de terre sont les ouvriers du sol.

Intimement liés au sol, ils réagissent aux modifications de leur environnement. Pouvant brasser jusqu’à 30 tonnes de sol par hectare dans une prairie, il sont les acteurs indispensables à la fertilité en recyclant la matière organique; Ils améliorent également la perméabilité des sols.