Berce du Caucase dans le Trégor-Goëlo : pourquoi faut-il l’éradiquer ?

Berce du Caucase dans le Trégor-Goëlo :

pourquoi faut-il l’éradiquer ?

 

L’organisme Fredon Bretagne est chargé de la lutte contre la berce du Caucase depuis six ans par l’Agence régionale de santé. Une trentaine de foyers ont été répertoriés dans les Côtes-d’Armor.

 

L’organisme Fredon Bretagne est chargé de la lutte contre la berce du Caucase depuis six ans par l’Agence régionale de santé.

Une trentaine de foyers ont été répertoriés dans les Côtes-d’Armor. (Photo Fredon Bretagne).

 

Il faut agir avant sa floraison début juillet. La berce du Caucase peut provoquer des brûlures au troisième degré.

Olivier Audras et Julien Kervella, de la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon), sont chargés de la lutte en Bretagne.

Ce mardi, ils intervenaient sur l’île de Bréhat (22).

 

La berce du Caucase est-elle très présente dans les Côtes-d’Armor ?

 

Olivier Audras : La berce du Caucase est relativement contenue en Bretagne. Notre organisme répertorie les foyers et gère la lutte depuis six ans ; cette mission nous a été confiée par l’Agence régionale de santé (ARS). À ce jour, nous avons répertorié 85 foyers. Ce sont les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine qui en comptent le plus.

Julien Kervella : Nous restons en suivi des foyers, jusqu’à la dernière observation d’une plante, pendant dix ans. Sur l’Ouest des Côtes-d’Armor, nous trouvons des foyers à Guingamp, Plouisy, Langoat, Saint-Quay-Perros, Trévou-Tréguignec ou encore Bréhat.

« Une plante peut générer 20 000 graines, c’est pourquoi il est important d’intervenir avant la floraison début juillet ».

 
 
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