Un printemps bien arrosé sur presque toute l’Occitanie, avec des variations de température déroutantes ont permis à la végétation spontanée – y compris celle des plantes « indésirables » – de pleinement s’exprimer. Il en va ainsi des ambroisies, prêtes à se développer en ce début du mois de mai dans les lits des rivières, et dans tous les lieux propices créés par l’action de l’homme : terrains remaniés, préparations agricoles de printemps, bords de routes,déplacements de terres contaminées lors de travaux…

Nous constatons au fil des années que la dispersion de l’ambroisie est en pleine dynamique ! La mobilisation de tous (gestionnaires de terrains infestés, référents, institutions, collectivités, grand public, associations…) doit continuer pour ralentir la progression et faire diminuer la pression de la plante sur les écosystèmes et les cultures par une vigilance accrue. En effet, les ambroisies sont des plantes envahissantes dont la gestion s’avère longue et coûteuse. La lutte contre les ambroisies a été intégrée en 2017 dans le code de la santé publique (CSP), car au mois d’août leur pollen déclenche des allergies sévères et malheureusement de plus en plus nombreuses (rhinites, conjonctivites, asthme aggravé, …). Cela se traduit par plusieurs semaines de « risque élevé d’allergies » dans les départements d’Occitanie. Ceux-ci ont pris des arrêtés préfectoraux de lutte contre les ambroisies.

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Source : FREDON Occitanie