L'est républicain
Ces référents ont été conviés à une réunion d’information sur la lutte contre l’ambroisie.
Une réunion d’information sur l’invasion de l’ambroisie s’est tenue, le 27 juin. Le but était d’informer les employés communaux notamment sur l’éradication de la plante et l’utilisation de l’application signaler les plants.
Si l’ambroisie est connue comme la nourriture des dieux, elle est tristement célèbre pour son pouvoir hautement allergisant. La présence de la plante est aujourd’hui avérée sur le Doubs central. Selon le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) de 2020, le nombre de personnes allergiques varie entre1 et 3,5 millions pour un coût de prise en charge médicale (médicaments, consultation) qui varie entre 59 et 186 millions d’euros par an.
• Plante invasive
« La progression de la plante ambroisie sur notre territoire menace la santé publique des habitants, mais aussi l’agriculture et la biodiversité. La lutte contre cette plante invasive est inscrite dans notre contrat local de santé. En ce sens, on travaille avec la Fredon BFC et les élus du territoire pour maîtriser son développement. » explique Thomas Vigreux président du PETR du Doubs central.
L’éradication complète semble utopique, mais en mobilisant les acteurs locaux et les citoyens, on freinera son avancée. Depuis la loi santé 2016, la prévention de la dissémination et la destruction de la plante sont obligatoires par tous et partout. Ainsi, la prévention et la détection précoce pour une lutte anticipée sont un axe majeur du plan de lutte régional. Ces actions sont pilotées par l’ARS, conduites par la Fredon et déclinées dans les territoires de la région, notamment dans le cadre du Contrat local de Santé du PETR du Doubs central.
• Référencement des référents via l’application
Guillaume Croissant, formateur, précise que « si la plante présente des traits caractéristiques, elle peut être confondue avec d’autres espèces comme l’armoise. La Fredon est là pour accompagner les référents communaux dans le repérage et la surveillance de la plante ». Le signalement peut se faire via l’application mobile “signalement ambroisie” créée par la Fredon. L’information est ensuite transmise au référent communal qui décide après identification de l’action à mener selon le stade de développement de la plante.
Pour Martine Marquis, vice-présidente en charge de la santé au PETR, « les référents communaux sont un échelon d’action crucial dans la lutte contre l’ambroisie.
Au-delà du signalement, l’échelon communal est le plus à même de sensibiliser les habitants. Avec l’appui des nouveaux référents communaux, nous espérons pouvoir informer largement sur l’ambroisie et la plateforme de signalement ».
L’Ambroisie peut être confondue avec d’autres plantes comme l’armoise.