Véritable fléau qui touche plusieurs vignobles français, la flavescence dorée a fait l’objet d’une conférence, organisée par les organismes de défense et de gestion (ODG) du Beaujolais, le mois dernier.
Quelle situation en Beaujolais ?
Pour expliquer l’arrivée et la propagation de la flavescence dorée, Sylvie Jacob et Denis Bec, respectivement techniciens de la Fredon Bourgogne Franche-Comté et
d’Auvergne-Rhône-Alpes, ont procédé à une rétrospective de la précédente saison.
« En 2022, on a vu des symptômes dès début juin. En Saône-et-Loire, le premier foyer s’est déclaré en juillet », a relaté la responsable technique. Côté Rhône, Denis Bec a fait part de « signalements de viticulteurs inquiets de vignes rougissantes ». Et Bernard Dandalet, chargé de mission vignes à la Draaf, de préciser que dans le Beaujolais, « ce sont 12 000 ha de surfaces que l’on aimerait soumettre à la surveillance ». L'an passé, 9 000 ha ont été prospectés avec trois types de prospection : celles encadrées par la Fredon (5 000 ha), les bords de parcelles (1 534 ha) et l’organisation locale des vignerons (2 500 ha).
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