Alors que l’ambroisie à feuilles d’armoise pousse tranquillement aux abords des chantiers, des routes et des cours d’eau, la lutte s’organise contre cette plante envahissante et particulièrement allergène.
La résistance s’active. À deux mois du début de la pollinisation de l’ambroisie à feuilles d’armoise, le cauchemar des allergiques (voir par ailleurs), l’agence régionale de santé (ARS), le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et le réseau Fredon se mettent en ordre de bataille.
Et il n’y a pas de temps à perdre car la plante est « déjà en stade végétatif », détaille Charly Traversino, coordinateur régional du plan de lutte contre l’ambroisie, au sein du réseau Fredon. Il ne faut donc pas tarder à l’arracher ou à la broyer, avant qu’elle ne soit en fleurs : « Plus tôt on l’arrache, mieux c’est. Si on attend trop, c’est difficile de l’arracher à cause de sa racine profonde. La tige va casser et la plante repoussera », précise-t-il.
