Ovalisia festiva
Localisé en Espagne, Portugal, France, Suisse, Autriche, Allemagne, Italie, Yougoslavie, Bulgarie, Hongrie, Grèce, Crête, Maroc, Algérie, Tunisie.
Les arbres attaqués sont condamnés, les flux de sève étant interrompus par le développement des larves.
Ordre : coleoptera - Famille : buprestidae - Statut réglementaire : aucun
Fiche technique
Plantes hôtes :
Se retrouve sur Juniperus communis, oxycedrus, phoenicea ; sur les cyprès et les thuyas.
Morphologie :
Les adultes font 7-11mm de long, sont allongés et de forme ovoïde. Ils sont verts avec des reflets bleutés. Le pronotum présente une tache violet foncé dans chacune des deux dépressions latérales. Les élytres ont de petites taches à leur base et leur partie apicale et au milieu de grosses macula. Elles présentent aussi des stries bien marquées et des bords latéraux finement denticulés.
La tête en partie engagée sous le prothorax est perpendiculaire au corps et peu mobile. Les antennes sont courtes et constituées de 11 articles. Les tarses comptent 5 articles.
Les larves blanches, mesurent 15-20cm. Elles présentent au niveau du pronotum des sillons pourvus d'une très fine bordure de granules microscopiques.
Les nymphes sont nues, blanches, très molles, plates et glabres.
Biologie :
Les larves se développent à la base des branches et dans le tronc en creusant des galeries sous-corticales ce qui affectent les tissus conducteurs. Ces galeries sont sinueuses, aplaties et larges. Les larves se nymphosent fin mars début avril dans l'aubier après avoir effectué un retournement ou bien dans l'écorce quand elle est épaisse.
Les adultes émergent de mai à août. Héliophiles et thermophiles, ils sont donc actifs en plein soleil aux heures chaudes de la journée. Le reste du temps ils s'abritent et demeurent immobiles. Les adultes volent au soleil et se posent à l'extrémité des rameaux.
Après accouplement, la ponte suit immédiatement. Les femelles pondent dans les fentes de l'écorce des tiges ou du tronc.
Le cycle de l'insecte est annuel avec passage de l'hiver à l'état larvaire.
Symptômes et dégâts :
L'attaque de Palmar sativa se traduit au départ par le dessèchement brutal et éparse de quelques branches. Puis à terme les arbres attaqués sont condamnés par le développement des larves qui interrompent les flux de sève.
Moyens de lutte
Les larves de Palmar sativa étant sous-corticales, seuls les adultes peuvent être atteints par les traitements.
La meilleure méthode pour lutter contre ce ravageur est d'une part de brûler les arbres atteints et de remplacer les haies de thuyas attaquées par des haies d'autres essences.
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