En 1931, « La ligue » (plus tard FNGPC, FNLON puis FREDON France) apparaît dans l’esprit originel de fédérer l’ensemble des syndicats communaux au sein de fédérations départementales pour permettre un lien entre agriculteurs, industriels et scientifiques en éclairant et vulgarisant les innovations en matière de défense contre les ravageurs. Son rôle principal est alors de mise en réseau pour permettre aux fédérations de lutter efficacement contre les ravageurs. Cette activité s’accompagne d’une fonction de plaidoyer car « La ligue » intervient régulièrement auprès des pouvoirs publics pour faire évoluer la réglementation des produits, rôle qui continuera jusqu’aujourd’hui en s’intéressant aux différentes réglementations actualisées ou émergentes concernant directement ou indirectement le végétal.
Précurseur d’idées novatrices (certification de produits phytosanitaire en 1931 , revue la défense des végétaux en 1931, création de l’index phytosanitaire en 1932, centime additionnel à la taxe foncière permettant de financer l’action sanitaire jusque 1956, création du concept du Bulletin de santé du végétal en 2007, CERES en 2007, ...), le groupe n’a pas toujours pu les pérenniser. Au début du 21ème siècle, le groupe, en recherche d’une cohérence interne suffisante pour servir sa vocation, a connu un rebond fédératif à l’occasion des états généraux du sanitaire de 2010 face aux enjeux que représentaient le plaidoyer, la mise en réseau et l’ingénierie qu’imposait l’obtention de la nouvelle formule de reconnaissance d’Organisme à Vocation Sanitaire (OVS) et un exercice des délégations d’Etat sous accréditation.
Concomitamment, tant l’émergence des attentes sociétales vis-à-vis de la protection de l’environnement que l’élargissement de l’expertise végétale conduit le groupe avec sa tête de réseau à développer, tout en ayant un lien fort avec l’agriculture, des actions désormais importantes en santé de l’environnement et en santé humaine. FREDON France renforce désormais sa fonction de mise en réseau autour du concept « une santé globale », la tête de réseau comme le groupe ayant des fonctions de plaidoyer et d’opérateur avec, outre le ministère en charge de l’agriculture, le ministère en charge de la santé, le ministère en charge de l’environnement, les administrations déconcentrées et les acteurs de la vie publique territoriale.